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SERGE BARLAN- ARBIZON - (Dept 65)- IDOCRASES, GRENATS Site offert au club le Béryl de Tournefeuille en 1991
Sentier de grande randonnée pour aller à la découverte des Idocrases et des grenats Site de Minéraux offert par Serge Barlan au club de géologie le Béryl de Tournefeuille lorsque j'ai créé ce club, dans mon mandat de 1988 a 1992 (dept31) ( 1er président de ce club).
Carte 1/25000IGN 1748ET
Dénivelé : 1300m depuis les granges de Camoudiet,
Accès voiture :
De Toulouse, prendre l’autoroute A 64 jusqu’à la sortie N° 12 : Tournay, puis prendre direction Bagnères de Bigorre.
A Bagnères de Bigorre suivre la direction Campan, Payolle, La Mongie.
Arriver à Sainte Marie de Campan et prendre direction Payolle.
A Payolle, après le centre de vacances, tourner à droite, sur le pont, direction la Hourquette d’Ancizan,
Continuer tout droit jusqu’à la Hourquette d’Ancizan. Se garer sur le parking.
Depuis le parking, prenez le chemin qui longe le flanc du versant Sud Sud Ouest jusqu'au lac d'Arou !
Au bout de 40 minutes d’une douce montée, vous voici arrivé au « Clot de Pourtillou ».
Au bout d’une heure de marche et plus haut, sur la droite du sentier, on longe une petite marre on la contourne quelque fois elle est à sec et presque de suite après il faut traverser un ruisseau (1h15) . Lac d’Arrou (1h30)
Ci dessous c'est le sentier de grande randonnée, la carte est simplement là pour vous montrer les courbes de terrain !
Vous pouvez suivre le sentier jusqu’à l'entrée du lac d'Arrou,
Après cette carte vous sert simplement de vision d'ensemble ,
Mais vous ne devez absolument pas après le lac d'Arrou prendre le sentier de grande randonnée rose.
A moins de vouloir vous rendre sur les éboulis du Pic du Mont Faucon !
Vue de l'endroit où on a laissé les voitures et départ du sentier vers le lac d'Arou ,
on voit le virage en épingle ou se trouvent les voitures ci dessous:Ci- dessous , la photo montre le sentier qui serpente à flanc de montagne
A un moment le sentier est large, ce sera pas de même après le lac d'Arrou !
Voici le lac d'Arrou ci-dessous, il faut passer à droite et au ras du lac lorsqu'on arrive d'en bas, puis continuer ce sentier jusqu'à ce que l'on voit une barrière rocheuse à droite, monter au ras
( pas sûr qu'il y ait un sentier pour accéder en dessous de la barrière rocheuse), passer au pied et se diriger vers la gauche pour passer le petit col. voir photo plus loin.Après le lac, suivre le lit du ruisseau et monter pour passer sous la barre rocheuse, se diriger vers la droite , à gauche sur la photo, passer le petit col que l'on aperçoit entre les tâches vert foncés (bas de la brume sur la photo) .
Au dessus de cette barre rocheuse passe le sentier de grande randonnée.Au petit col ,vous passez entre le gros bosquet de gauche et le petit de droite.
Photo ci dessousEt vous vous dirigez vers cet éboulis qui ressemble a un lit asséché de ruisseau que l'on perçoit sur la photo précédente en fond .Photo ci -dessous.
Lorsque vous avez passé ce chemin ou lit de ruisseau très glissant par les petits cailloux du sol, vous arrivez a l'entrée des gros éboulis !( Rester sur la droite, mais plus on monte et plus on trouve, mais a un moment il faut se poser, sinon la brume tombera vite et vous serez obligé de redescendre, à moins de coucher sur place !)
Par les photos je vous ai amené sur le bas du site des premières trouvailles, vous êtes sur les raillères (éboulis) à minéraux. A vous de retourner les blocs et bonne journée !....
Retour photo ci- dessous
Rocher à Grenats (ceux là en surface très usés) Photo ci dessous
Barégienne à Idocrases Photo ci dessous
( Fendre la roche en plaques, écarter et regarder les baguettes sont là)Rocher à Axinite ( Schiste cristallin) Photo ci dessous
Matériel :
Chaussures de rando (tennis a proscrire), Après le lac d'Arrou poser des Guêtres sur le pantalon, "les mollets", Sac a dos, Loupe 8 x et 15x, Poncho de pluie pour le retour, Chapeau ou bob, Lunette soleil, Repas pour midi -café ou thé chaud, Abricots secs, Mandarines.Le mieux serait que vous emportiez les photos que j'ai publiées parce que sur le papier c'est simple mais sur place c'est moins évident !
Histoire contée par la Société Ramond :
A cinq heures du matin , nous quittons l'hôtel , sac au dos et bâton à la main ; nous parcourons ces belles pelouses de Payole , en nous dirigeant vers le sud et en suivant le ruisseau appelé Camoudiet sur la carte de l'Etat-major. Nous traversons une belle forêt de sapins , très pittoresque , les arbres étant clair-semés ou placés en groupes, laissant souvent des clairières couvertes de pelouses , à travers lesquelles serpente un petit ruisseau. Nous arrivons bientôt au-delà du bois , et nous nous trouvons sur les pâturages de Camoudiet. Le terrain est très ondulé; à droite et à gauche , nous apercevons des cabanes et partout de de l'herbe, même jusqu'au sommet des différents cols que l'on voit à droite et que le guide m'a nommés. Cette contrée est décidément favorable aux troupeaux. Nous laissons les cabanes de Camoudiet à droite et nous montons en obliquant insensiblement à gauche; nous arrivons petit à petit dans la région alpine; les saxifrages commencent à remplacer l'herbe , les débris de la montagne s'amoncellent sous nos pas; nous marchons, le regard fixé sur notre ennemi qui
a l'air de fuir à mesure que nous approchons. Enfin , après trois heures environ de marche , nous campons au bord d'une petite flaque d*eau prétentieusement nommée lac d'Arbizon. Le lac d'Arbizon se trouve près de l'entrée d'une espèce de cirque ; au sud , le grand Arbizon se dresse fièrement devant nous ; à l'ouest, c'est le pic de Monfaucon qui nous montre ses murs de rochers déchirés ; à l'est , une belle montagne appelée par les habitants de la contrée le pic Bassia, et sur les flancs duquel on aperçoit, suspendues au-dessus d'affreux précipices , les restes d'anciennes mines de manganèse. Une brèche profonde sépare le pic Bassia du grand Arbizon , et ces deux montagnes présentent au spectateur une succession de rochers ou dé couloirs que l'on prendrait pour des tuyaux d'orgue , mais que je préfère comparer à des arcs-boutants qui soutiennent un splendide édifice. Vers le sud-ouest, une pente extrêmement raide conduit à une espèce de rideau de rochers , déchiré en quelques endroits et qui sépare le grand Arbizon du Monfaucon. Le tout a un air sinistre et peu engageant. Je demande au guide de m'indiquer le chemin qu'il entend
suivre. — c Monsieur , me répond-il , nous pouvons suivre trois chemins ; le plus facile serait de prendre la droite du Monfaucon , de passer derrière cette montagne, et d'arriver ainsi au pic d' Arbizon. Par le second chemin , vous montez cette pente raide , qui se trouve au fond du cirque , et vous passez par la brèche que l'on aperçoit d'ici, pour attaquer le versant ouest du pic. Le troisième, mais je craing que vous ne me suiviez pas... (et il me montrait la muraille du pic, ses couloirs et ses arcs-boutants.) » — f Merci... eh ! bien , c'est par ce dernier sentier que nous passe- rons. C'est le plus difficile et le plus en face de Bagnères. Si , de ce côté, nous parvenons au sommet, j'aurai atteint le but que je m'étais propose : en route I » Nous continuons à monter, sur des éboulements pierreux, dans la direction du cirque , et nous rencontrons bientôt une magnifique moraine des temps anciens, lorsque le Pic d' Arbizon avait son glacier. Cette moraine part de la base du Pic Bassia jusqu'à l'entrée de la gorge qui le sépare du grand Ârbizon , puis s'élance
en demi-cercle à l'entrée du cirque ; il est curieux de voir combien sa forme est restée régulière , malgré l'époque éloignée de sa formation. Nous montons sur la moraine qui nous sert de chemin jusqu'à l'endroit où nous devons attaquer le pic ; ce point d'attaque est situé au bas d'un arc-boutant un peu plus grand et un peu moins périlleux que les autres. On le voit parfaitement de Bagnères : quand cet arc-boutant est couvert de neige, on croit voir une immense statue blanche adossée contre le mur de la montagne, tandis qu'en été le soleil l'éclairé plus longtemps que les autres; il se trouve à l'entrée môme de la gorge à droite.
Nous montons à pic ; dans le trajet, nous rencontrons à peine quelques débris de rocher, mais en revanche nous foulons un tapis de verdure, dont l'humidité permet à nos souliers ferrés d'avoir prise ; sans cela , la moindre glissade eût été dangereuse en cet endroit. La pente se raidit de plus en plus; nous passons dans un couloir, où les débris de schiste glissent sous nos pieds, et nous nous accrochons où nous pouvons. Le couloir devenant impraticable , nous grimpons sur un tuyau d'orgue et nous montons toujours; mon guide est mieux chaussé que moi pour cette escalade : ses sandales s'adaptent au rocher, tandis que mes souliers ferrés glissent facilement sur le schiste ; je vais lentement et avec beaucoup de précautions, ce qui retarde notre marche, mais j'évite ainsi tout accident. Tout-à-coup , mon guide s'arrête , prend son fusil qu'il porte en sautoir , vise et tire un magnifique lagopède (perdrix blanche), qui tombe dans le couloir et menace de se perdre dans le précipice. Charles saute comme un chamois, franchit les endroits les plus scabreux et saisit son gibier : un beau mâle, dans son plumage d'autonme. Je l'enveloppe dans mon mouchoir de poche , craignant de l'abtmer , et je le porte en sautoir , au moyen d'une courroie.
Nous grimpons toujours : c'est un schiste calcaire pourri , qui se détache continuellement ; aussi cette ascension exige-t-elle de grandes précautions. Je redoute un peu les tours de gymnastique auxquels il faut se livrer sur une corniche contournant im rocher ; aussi, comme Topfer, je veux spéculer : j'avise une cheminée qui se tennine par une brèche au-dessus du rocher ; je me dis :voilà mon affaire ! Au lieu de contourner mon ennemi, je vais
' lui marcher sur la tête. Je grimpe , en conséquence , dans cette cheminée, à la façon des ramoneurs; j'arrive à la brèche; j'y passe la tête , les épaules ; mais , hélas I la brèche est trop étroite pour me permettre de me retourner; le rocher surplombe et m'empêche de me redresser, puis une autre cheminée s'offre à moi pour descendre de l'autre côté. Ainsi donc, vu l'impossi- bilité de me retourner, il aurait fallu descendre la tête la pre- mière, et j'avoue sincèrement que cet exercice était peu de mon goût. Je dus donc me résigner , et après avoir dit bonjour k mon guide qui avait déjà franchi le pas et contourné cet odieux rocher, j'ai rebroussé chemin à reculons et franchi cet obstacle à mon tour. Si j'avais un conseil à donner, je dirais : ne spéculez pas trop sur
le flanc nord du Pic d'Arbizon.
Un mauvais pas de plus , et la pente se radoucit ; le schiste devient plus blanc, mais plus friable. Nous obliquons à droite, en passant au-dessus de la fontaine du Roi , qui se trouve à une cinquantaine de mètres du sommet; nous passons de nouveau un peu à gauche, et nous voilà à la cime.
Les rochers du Pic d' Arbizon peuvent bien se comparer, peut- être même avec avantage, à ceux de bien d'autres montagnes beaucoup plus élevées. L'heure du départ sonne. Pour descendre, je choisis le second des trois chemins indiqués par le guide. Nous suivons l'arête, en nous dirigeant vers l'Ouest. A droite, on peut toucher l'abîme de la main : c'est un précipice vertical de quatre à cinq cents mètres, dont nous ne pouvons distinguer le fond. Le brouillard venant du nord , remplit le cirque comme une coupe bien pleine , et ne dépasse pas le bord : c'est un phénomène que nous voyons souvent sur la haute montagne ; du côté du sud , nous aperce- vons de vastes pelouses qui montent , en pentes comparativement douces ; les montagnes sont tout-à-fait cachées. Nous contournons une immense aiguille , espèce d'obélisque à pointe aiguë , que
Ton peut distinguer de Bagnères, à Tœil nu , et qui se trouve entre la cime du Pic d'Arbizon et le Monfaucon. Enfin , nous tournons la brèche étroite , origine d'une série d'éboulements qui occupent toute la base du pic dans sa largeur. La pente est tellement raide et le sol si mouvant , que nous plaçons nos bâtons en arrière , afin de glisser comme sur une pente de neige, entraînant avec nous des avalanches de pierres. Bien chaussé pour ce genre de marche, je prends ici ma revanche sur mon pauvre guide , que je laisse bien en arrière et qui arrive longtemps après moi avec ses sandales en lambeaux. Cette épreuve de chaussure doit être un avertissement et un conseil pour tous ceux qui voudraient tenter cette excursion : il est bon d'avoir dans son sac des espadrilles que l'on chausse pour escalader le rocher, et que l'on remplace pour la descente par de bons souliers ferrés. Enfin, nous voilà de nouveau à la source du lac; viennent ensuite les pelouses de Camoudiet , la forêt de Payole ; la plaine nous paraît interminable; mais elle a bientôt une fin, et l'Hôtel de la Poste nous reçoit hospitalièrement, après douze heures d'absence. Dix-neuf kilomètres faits en grande partie au clair de lune, me ramènent, enfin, à Bagnères, heureux d'avoir rempli mon programme et d'avoir contemplé encore une fois les merveilles de la nature.
( Mémoire de TAcadémie de Montpellier, T. VU, p. 47, année 1808) el " Bolletio de U Société Géologique ", î« série, T. XXV, p. Ul.
http://www.topopyrenees.com/randonnee-pic-de-montfaucon-2712m/
http://www.topopyrenees.com/randonnee-pic-de-montfaucon-2712m/
http://www.topopyrenees.com/randonnee-pic-de-montfaucon-2712m/
https://www.camptocamp.org/routes/51827/fr/pic-de-monfaucon-depuis-les-granges-de-camoudiet
http://picetcol.fr/pic-montfaucon/
http://www.randozone.com/fiche/163/arbizon.html
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Tags : randonnées, géologie, schiste, axinite, idocrases, grenats, minéraux
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