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LAC D'ARRIOUS 2285m (dept64) Montagne
De Laruns prendre la D934 en direction du Pourtalet s'arrêter au rocher de Soquès. Garer la voiture a droite près de la baraque en tôle,toit rouillé et redescendre un peu pour prendre le sentier de randonnée, ou bien si vous y êtes assez tôt laisser votre voiture sur la gauche au pied du sentier de Grande Randonnée devant le panneau de signalisation avalanches surmonté d'un feu de signalisation.
Traverser le sous bois pendant 20mn puis le ruisseau d'Arrious a gauche pour continuer sur la pente herbeuse jusqu'a la cabane d'Arrious.
De là monter jusqu'au col d'Arriou dénivelé 500 mètres pour 1 km de sentier caillouteux avec 3/4 d'heure de montée.
Du col d'Arrious on arrive sur un petit plateau, prendre le premier chemin a droite vers le lac . A l'entrée du lac on prend a gauche on enjambe le trop plein de la prise d'eau et on se trouve dans les éboulis oxydés la prospection débute a ce moment là jusqu'au fond du lac ( Grenats et épidotes).
Lac d'Arrious 2285 m, en fond Petit et grand Pic d'Arriel 2824 m, éboulis jusqu'en dessous .
http://www.refuges.info/point/4801/cabane-non-gardee/Bearn/Cabane-du-Caillou-de-Soques/
http://www.randopyreneesnature.com/archives/2009/09/05/14964521.html
http://www.lacsdespyrenees.com/lac-28-Lac%20d'Arrious.html
Très beau film sur la montée vers le lac d'Arriou !
https://www.youtube.com/watch?v=FheDazrquS8
Un peu d'Histoire : Par la société Ramond
LAC D'ARTOUSTE Le lac d'Artonste (4964 m.) est nn des pins grands , et des mieux eiicadrës des Pyrénées. II commence à être conna, et souvent visité , depnisqae lesgnides, Lanusse le premier, sont parvenus à conduire les chevaux jusqu'au col d'Arrious. Plusieurs routes peuvent y conduire : la plus directe, à pied , depuis les Eaux-Bonnes , c'est de grimper par la gorge de Balour sur le plateau d'Anouillas, de redescendre par le col de Lurdé et la Tnme, dans la vallée de Sousouéou , pour de là remonter ensuite jusqu'au lac; mais cette course exige, au moins, de 45 à 44 b. de marche pénible , et ne laisse , par conséquent , dans la journée , presque pas de temps pour visiter les environs. Il est préférable, pour éviter de passer deux fois par le même chemin , d'aller par le col d'Arrious, et de revenir par la vallée de Sousouéou et les Eaux-Chaudes. On peut ainsi aller à cheval jusqu'au point le plus élevé de la course , et envoyer les montures vous attendre à la scierie de Sousouéou. J'ai fait ce tour complet à pied, depuis les Eaux-Chaudes, en U h. et demie. Au bout de (( h. et demie environ, j'élais au haut du col d'Arrious (3254»); il me fallut 8 h. pour redescendre par la vallée, en m'arrétant quelques instants au bord du lac.
Le chemin est carrossable jusqu'en dessous de la carrière de marbre blanc; aa^elà de Gabas, il le deviendra bientôt jusqu'à la frontière , car on s'occupe de construire une route par le col d'Anèou pour atteindre les mines d'anthracite dil Rouniigas. Dans la vallée de Broussette» deux ou trois éboulements que percent de vieux troncs de sapins , marquent les traces des dernières avalanches, dont on voit encore les ravages sur les flancs dénudés des montagnes. Suivez la vallée dans presque toute sa longueur; un peu avant d'arriver au point où elle tourne pour se diriger vers le Sud^uest, vous verrez s'ouvrir le val d'Arrious à gauche i et le val de Pombie à droite. On commence l'ascension en traversant un beau bois de hêtres et de sapins, qui poussent allègrement sur un terrain morainique, puis on débouche dans la vallée d'Arrious , dont l'aridité contraste avec cette belle végétation. L'on croit voir le col devant soi , mais lorsqu'on y arrive au bout d'une heure et demie de marche , on est désagréable- ment désillusionné , en en découvrant un second plus élevé , qui , à son tour, sera suivi d'un troisième , le dernier et le vrai celui-là. Il faut environ â h. pour l'atteindre après avoir quitté la vallée de Broussette. De là, la vue est admirable; on aperçoit tous les contours du lac, encadré de rochers abruptes, sauf du côté du midi. Ses eaux , d'un beau bleu d'azur, sont, sur les bords, d'une transparence parfaite; mais à peu de distance, elles paraissent d'un bleu noir, indice d'une grande profondeur. Un rocher perce de sa tète aride la surface du lac ; on pourrait le croire vierge encore du pied de l'homme; il ne l'est pas cependant. Il y a quelques années, un anglais est venu camper une quinzaine de jours avec sa femme, deux domestiques et deux guides, dans ce site isolé , pour se livrer à son aise aux plaisirs de la pêche et de la chasse; il avait apporté une embarcation démontable en . toile , et put naviguer à 3000» de hauteur au-dessus de la mer. En face du col se dresse le pic Palas (2976»), nu et désolé ; à droite, le Som de Seoube ou pic Arriel (2823 ») soutient les lacs d'Arremouiit (2232b). Dans la gorge qui les sépare est le passage que l'on doit suivre si l'on veut tenter la grande ascension du pic de Balletous (3146»),. dont le sommet prolongé par la crête du Costerillou ou Cristail, parait au-dessus du col d'Arremouiit (2455»). Avant de descendre sur les bords du lac, on peut, si l'on veut bien utiliser sa course, faire, depuis le col d'Arrious, quelques petites pointes intéressantes. Vous voyez d'abord à gauche, un petit contrefort , partant du pic d'Arrions (3835»)^ vient , coipme nue mnraillQ, se
terminer 9iir les bords do lac* Près de son extrémité, un couloir gazonné qui, de loin, semble à pic, toos permettra cependant une ascension assez facile. Depois le hapt, à cbeval comme sar nn m«r ^ TOUS dominerez tonte la vallée de Sonsonéon et la chatne qui la sépare de la vallée d'Aznn , jusqu'aux pics d'Ar et de Ger ; autour de soi Ton ne voit que ruines, et 500n en contrebas , le lac , dans lequel il semble qu'on pourrait lancer une pierre. Il est difficile de trouver un observatoire mieux placé. En tournant, an contraire, vers le S.-0. depuis le col, om arrive blentftt sur les bords du petit lac d'Arrious, presque toujours glacé, d'où l'on monte en moins d'une heure au col de Sobes, qui forme frontière (S449"); de là, l'on jouit d'une belle vue du cèCi de l'Espagne, sur le haut bassin duGallego. Enfin, si l'on a le pied sûr, on peut longer horizontalement le flâne médional du pic d'Arrious, pour arriver à l'ouest, sur le plateau qui domine la vallée de Broussette. En face, se dresse le pic du Midi dans toute sa sévérité , dominant les pâturages de Pombie et de Hagnebalg $ à droite , se massent les sommets d'Er, d'Asie et de Gaziés ; à gauche ^ les montagnes d'Anéou ^ de Peyrelue et de Socques. Il serait facile de jouir de cette vue sans perte de temps , en passant par ce plateau pour monter au col d^Arrious. Il suffirait , après avoir dépassé le petit bois , au bas de la vallée ^ de grimper à gauche à travers les pâturages. n est difficile, à moins d'aller coucher à Gabas , de faire toutes ces promenades dans la même journée et de redescendre ensuite par la vallée de Sousouéou; mais il vaut la peine de revenir deux fois au col d'Arrious, d'autant qu'on y jouit souvent d'un temps plus clair que sur les montagnes situées phis au nord , les pics de Ger, de Gabisos , etc. Revenons au lac. Il est essentiel de descendre jusqu'au bord, si l'on veut bien juger de ses dimensions. Depuis le col il semble qu'on on en est tout près, mais il faut en réalité trois quarts d'heure pour l'atteindre. C'est par la rive Ouest qu'il faut le longer ; la rive Est est presque impraticable. Après avoir passé sur un rocher découpé par les plus jolis petits golfes^ on traverse un éboulement granitique, et l'on atteint la muraille qui soutient le lac au nord. De là, la vue est charmante; on voit cette belle nappe dans toute sa longueur; des rochers à pic plongent de tous côtés sous ses eaux limpides ; dans le fond, de gracieuses cascades descendent des lacs Arremoulit, et les
neiges èiernelles da Som de Séoube formeot an tableaa une éclataole couronne. Il 66t difficile de donner des indications pour trouver son chemin depttis le lac d'Af touste jusqu'à la plaine de Sousouéou. Le sentier est loin d'être partout bien frayé. On peut cependant faire ce trajet sans gaide, a?ec une certaine habitude des courses de montagnes. Mais en qœlques endroits, le coup-d'œil montagnard est indispensable : une pierre par-ci, par-là > usée par le pied des animaux, quelques touffes d'herbe foulée, sont soutent les seuls indices qui fassent reconnaître le passage. Il est important de ne s'avancer qu'avec prudence , car si Ton s'écarte du chemin véritable, on est quelquefois obligé de refaire une ascension pénible ou de perdre du temps pour le retrouver. Il faut surtout éviter de s'obstiner à suivre un chemin que l'on reconnaît D'être pas le sentier frayé, dans l'espoir qu'on finira par arriver au même but. Les trois-quarts du temps on finit par se trouver arrêté devant un passage impraticable, et par être obligé de revenir sur ses j)a8. Smvez avec grand soin les sentiers frayés, et si vous les perdez, faites tous vos efforts pour les rejoindre au plus vite : c'est un principe que l'expérience inculque à tous les coureurs de montagnes (i). Le sentier, suivant la rive gauche du gave, descend successivement trois gigantesques gradins; il passe ensuite sur les bords du petit lac de l'Ours (1606»), qui doit une physionomie particulière aux bois de sapins dont il est entouré de toutes parts. D'où vient son nom ? est-ce d'une ancienne tradition 7 ou bien , ce lac ombreux serait-il le site favori de ces rois des montagnes, assez communs dans ces parages? Sur les rochers qui les bordent, ils peuvent trouver une abondante récolte de myrtiles (raisins d'ours). Si la rive gauche du gave est bien boisée en quelques endroits , la rive droite fait contraste : ce ne sont que rochers nus étages; quelques maigres sapins isolés sèment par-ci , par-là , des taches noires sur la teinte grise du granit. H faut à peu près â h. et demie pour descendre du lac d'Ârtousle à la plaine de Sousouéou. On est tout étonné, après avoir couru si (î) n est clair que je ne parle pas pour les explorateurs qai aiment à chercher d3 noQveaax passages dans des régions presque inconnues. Les indications que je donne ont pour but de faciliter la connaissance des montagnes à ceux qui commencent à
apprécier ceita source de vives et viriles jouissances. Voir le Bulletin de la Société Ramond, numéro
de juillet 1867 J.
En 1868 deux ouvrages parlent de cette course le grand guide Joanne et le guide spécial de Jam
Toutefois vous êtes dans le parc National des Pyrénées donc Interdit de ramasser ou de casser des rochers pour en extraire des cristaux
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