• Mine de FERRIERES (HAUTE PYRENEES) Dpt 65

    Mine de FERRIERES (HAUTE PYRENEES) Dpt 65

    "Une exploitation du minerai de fer de "Baburet" est évoquée dès l'âge du fer.

    Ancien nom du village de Ferrières, Herrariis, figure dans un document du début du XIIIe siècle, le cartulaire de Bigorre. 

     

     

     

     

     

    Site de minéraux offert par Serge Barlan au club de géologie le Béryl de Tournefeuille (dept31) lorsque j'ai créé ce club en 1988, départ 1992 ( 1er président de ce club).

     

    Cette dénomination est dérivée du latin ferrarius (qui concerne le fer). On peut donc penser que la mine était exploitée à cette époque."

    Extrait de l'Histoire de ces mines contée par Wikipedia : 

    Depuis 1772, les Angosse héritiers des Incamps en étaient propriétaires.

    La « galerie royale » était alors un travers-banc de 180 m de long ouvrant à la cote 685 mCette galerie traversait des schistes et des calcaires ne nécessitant pas de boisage, hormis une zone ébouleuse d'une quinzaine de mètres dénommée « le sépulcre ». À son extrémité, « la Fontaine », où elle atteignait l'amas exploitable de minerai sous forme d’hématite et de sidérite, deux galeries inclinées percées dans le minerai conduisaient aux divers chantiers : la galerie de « l'Espérance » et la « descenderie de la Fontaine ».

     

    Jusqu'à la fermeture des forges en 1866 on exploita principalement un petit amas.

     

    Vers 1825, le personnel extrayait de 800 à 900 kg de minerai par jour.

     

    Le grillage était réalisé dans trois fours à partir de 1847 construits sur le carreau de la mine.  Le minerai grillé était ensuite transporté à la forge de Nogaro, dans de petits tombereaux traînés par une paire de bœufs transportant à chaque voyage huit quintaux. L’état du chemin dans les gorges de l'Ouzom, en aval de Nogaro, ne permettait ensuite que l'utilisation de mulets pour alimenter la forge d'Arthez d'Asson. Pour alimenter la forge de Béon on utilisait ensuite des charrettes le long du « chemin des forges » conduisant à Louvie-Juzon et Béon. On peut estimer à environ 50 000 tonnes la quantité extraite au cours du XIXe siècle.

     

    La mine de Baburet ferma, avec les forges, en 1866.

     

    Il n'y eut pratiquement aucune activité à Baburet de 1866 à 1906 Ces explorations permirent de constater l'état de la mine après 350 ans d'exploitation pour les besoins des forges.

     

    De 1906 à 1923, la mine et le « domaine d'Angosse » passèrent de main en main au gré de ventes spéculatives : les 3 500 hectares que comportait encore le domaine et la richesse supposée de la mine de Baburet attiraient les convoitises. Certains investisseurs entreprirent quelques travaux d'infrastructure préparatoires à une reprise d'exploitation. En 1923, la « Société des Mines de Baburet » devint propriétaire de la mine et du domaine.

     

    Pour rendre à nouveau la mine exploitable, la « Société des Mines de Baburet » engagea, dès 1923, une trentaine d'ouvriers et un ingénieur des mines. La galerie royale, la 685, fut remise en état, des cheminées d'aérage et des descenderies furent ouverts ou restaurés dans la masse de minerai : on retrouva et rééquipa la descenderie de la Fontaine. Un nouveau travers-banc, au niveau 620, permit d'en faire communiquer la partie inférieure avec l'extérieur. Un niveau intermédiaire (640) fut ouvert entre la 685 et la 620. La Société procéda à l'extraction de 3 000 tonnes de minerai : il était transporté jusqu'à la gare de Coarraze en camions portant six tonnes. Le but de cette première exploitation était uniquement de faire connaître la qualité du minerai extrait.

     

    De 1924 à 1928, les travaux se poursuivirent dans le même esprit. En 1924, on reprit un ancien travers-banc à la cote 741 et en 1928, on en ouvrit un quatrième à la cote 556. L'exploitation pouvait désormais être envisagée à partir de ces quatre travers-bancs étagés sur le flanc de la montagne. À l'extérieur on mit en place un plan incliné muni de chariots porteurs entre les niveaux 685

     

    Une voie ferrée longue de 22,5 km fut établie en plateforme indépendante et nécessita l'édification de nombreux ouvrages d'art : deux viaducs métalliques sur le Gave (140 m) et l'Ouzom (50 m), deux tunnels, à La Herrère (80 m) et aux Eschartès (100 m), neuf ponts en béton armé de dix à vingt mètres de long… La ligne fut ouverte en juillet 1930.

     

    Le matériel roulant était allemand et avait été fourni à la Société des Mines de Baburet dans le cadre des « réparations » que l'Allemagne devait fournir en application du traité de Versailles. Il comprenait deux locomotives construites par Orenstein & Koppel à Berlin, vingt-cinq wagons-trémies pouvant porter vingt tonnes de minerai, 10 wagons plateforme et deux fourgons livrés par « Luttgens Frères » à Sarrebruck.

     

    Le minerai était déversé dans les wagons-trémies sur le carreau de la mine de Baburet depuis un silo de chargement. À Coarraze, les wagons étaient hissés sur une estacade qui permettait de déverser leur contenu dans des wagons tombereau de la Compagnie du Midi et plus tard de la SNCF.

     

    En 1930, l'exploitation sembla démarrer de façon satisfaisante avec un personnel considérable (180 ouvriers et mineurs en septembre 1930, pour la plupart originaires de Ferrières et d'Arbéost. En décembre 1933, le personnel fut licencié et la mine laissée à l'abandon.

     

    En avril 1937, la Société ayant trouvé de nouveaux capitaux, remit l'exploitation en route dans une conjoncture économique plus favorable, les besoins en minerai de fer de l'industrie française étant de nouveau très importants. La mine et la voie ferrée furent remises en état. On installa une petite centrale hydroélectrique sur l'Ouzom, des lignes électriques et des compresseurs à l'entrée du niveau 620 pour permettre l'utilisation de marteaux pneumatiques. L'exploitation proprement dite redémarra en septembre 1937.

     

    De septembre 1937 à juin 1940, malgré de sérieuses difficultés dues à une mauvaise gestion financière et à des conditions d'exploitation difficiles, la Société atteignit son objectif : l'extraction de presque 40 000 tonnes de minerai par an. Durant cette période prometteuse, on entreprit aussi des travaux de recherche sur le gisement proche de Clot Méné.

     

    Après l'armistice, la mine fut affermée à la « Société Française d'Exploitation » dont le siège était à Vichy. Sa gestion désastreuse et la défection de très nombreux mineurs entraîna la réquisition de la mine en avril 1941. Pour compenser le départ des mineurs français, on employa des Espagnols internés au camp de Gurs ainsi que des Polonais. Les approvisionnements en charbon pour les locomotives et en poteaux de mine pour le boisage n'arrivant plus, on eut recours aux ressources locales : fabrication de charbon de bois et coupe de poteaux dans les forêts du « domaine d'Angosse ».

     

    Le 11 novembre 1942, les Allemands envahirent la zone sud. La mine fut alors mise sous la tutelle d'un administrateur allemand. De novembre 1942 à juin 1944, elle employait une douzaine de mineurs allemands, 60 Français dont huit Algériens, et 30 Espagnols. La production fut très faible (16 000 tonnes en 1943). En juin 1944, le sabotage du pont de l'Ouzom et l'arrestation des mineurs allemands par le maquis de Pédehourat paralysa l'exploitation.

     

    De novembre 1946 à février 1962 fut marquée par un épuisement progressif de la lentille principale. On l'exploitait à partir des quatre travers-bancs 556, 620, 685 et 741 dans des travaux intermédiaires étagés tous les vingt mètres environ. On poursuivit des travaux de recherche et d'exploitation en dessous du travers-banc inférieur, jusqu'à la cote 520, bien en dessous du niveau de l'Ouzom, ce qui nécessita la mise en place de pompes d'exhaure. On construisit aussi, à l'extérieur, deux nouveaux plans inclinés entre les niveaux 620 et 685 et entre les niveaux 685 et 741. La voie ferrée se révélait de plus en plus fragile et son maintien en état occupait en permanence une dizaine d'ouvriers.

     

    La production resta bien en dessous des espérances, dans les 20 000 tonnes par an au lieu des 40 000 escomptées. À partir de 1956, la production décrut d'année en année et on finit par ne plus exploiter que de petites lentilles très fracturées.

     

    L'exploitation fut définitivement fermée le 28 février 1962 et les installations démantelées : tout le matériel fut ferraillé, y compris la voie ferrée et les viaducs métalliques. La Société vendit tous les terrains du « domaine d'Angosse ».

     

    De 1924 à 1962, on avait extrait 450 000 tonnes de minerai.

     

     

     

    Carte Michelin n°85 Pli n°17

     

    Emprunter la nouvelle route du col de Spandelles (attention de ne pas la laisser à sa gauche, 1km avant le village de Ferrières elle revient totalement en arrière)

     

    Longer le torrent sur 1,5km environ de montée, trouver un petit pont sur le Gave. Laisser la voiture dans la roche entaillée en dégagement.

     

    A une dizaine de mètres veines d'hématite noir/brillante de quelque m/m a cm d''épaisseur prises entre le granit et de la terre rouge argileuse et 1km Plus en haut sur la gauche même chose.

     

    Redescendre sur Ferrières laisser la voiture sur place au bord de l'Ouzoum, se diriger vers le petit cimetière, laisser le lavoir a droite et passer le pont traverser la rivière (un peu avant le lavoir a droite se trouve les anciens bâtiments de la mine), prendre le chemin remontant qui longe le torrent, 500m après sur la droite éboulement d'aragonites. Si vous continuez le long du ruisseau sur 200mètres environ se trouve dans le lit du ruisseau des galets a épidotes. Revenir sur vos pas et tourner à gauche direction relais TV , malachite sur les blocs rouge fer, laisser la grange avec le toit en fer rouillé sur votre droite , la première mine se trouve juste après une patte d'oie, sur le chemin de gauche à 30 mètres, se trouve la "dynamitière" et au bout de celui de droite, qui descend vers le village qui est longé par des rambardes de bois, nous arrivons sur une plateforme, à l'entrée d'une des principales galeries qui sont là a quelques mètres (mines a 1/2 heure de marche de la voiture).

     

    La mine principale une galerie droite sur une quinzaine de mètres en bout une autre transversale, si vous prenez a gauche trois départs a gauche et a droite de la galerie transversale (que je n'ai pas prospecté), sur la partie droite de la galerie transversale une petite galerie a gauche est cachée derrière des planches laissant apparaître une fissure dans la roche bouchée par de la terre glaise rouge, dans cette terre glaise de jolies aragonites blanches ont poussées.

     

    En ressortant de la mine, montez au-dessus il se trouve un éperon rocheux avec un replat dessous et à cet endroit se trouve un filon de chalcopyrite. J'y ai trouvé des gerbes de malachites vertes transparentes, de 5m/m de haut et d'1m/m d'épaisseur.


    LIENS :
     

    http://www.geoforum.fr/topic/2043-mineraux-des-pyrenees-64-et-65/

    http://www.feretsavoirfaire.org/spip.php?article19

     

    NB : Cette mine est aujourd'hui un sentier de promenade géré par L'association Camps de base (en Bigorre) avec l'association Fer et savoir-faire (au Béarn) qui ont créés un sentier d'interprétation autour de ces vestiges et des anciennes forges avec "l’Association liée à la promotion du chemin des mines", chaque année dans la dernière semaine de juin se passe une animation autour de ces mines et ce depuis 2015.

     Image associée

     

     http://www.patrimoines-lourdes-gavarnie.fr/patrimoine-industriel/88-6-les-mines

     http://www.feretsavoirfaire.org/spip.php?article66

    Mine de VARREDDES (Dpt 77) »
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